SURPRISE N° 2 :LA NAPPE PHREATIQUE
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que, dans une société anxieuse de respecter la nature menacée et par la même menaçante, alors que l’eau semblait faire partie des biens essentiels à sauvegarder avant toute autre priorité, les nappes phréatiques n’étaient pas l’affaire de l’urbanisme mais seulement des promoteurs dont on connaît la promptitude à préserver l’environnement !
Ainsi un quartier ayant la chance de bénéficier d’une source naturelle alimentant de nombreux puits qui, au détour d’une construction ancienne débouchent dans une chambre, une cuisine ou une véranda ou bien arrosent des potagers somptueux survivant au milieu de l’habitat urbain, ce quartier voit son précieux bien naturel irrémédiablement condamné !
Or l’eau de la nappe a même été analysée comme potable !
Ne voilà-t-il pas que nous, citoyens du quartier apprenons très rapidement que la construction d’un gros immeuble avec parking souterrain suppose un forage très conséquent et nous apprenons aussi avec stupeur que ces forages se font avec des produits très toxiques qui contribuent au fonctionnement de la foreuse et rentrent dans la composition du béton.
Notre nappe phréatique est dès lors condamnée ! Or elle a en outre une situation particulière qui conduit ses excédents tout droit dans la mer (c’est à côté !) Souvenez –vous des petites rigoles qui coulent régulièrement sur la plage de Mar Vivo ! Or le projet immobilier est au-dessus de la nappe.
Adieu tomates, salades, posidonies et dorades ! Tout ceci ne relève pas du service d’urbanisme mais seulement du promoteur !
Qu’attendent les pouvoirs publics locaux pour protéger nos sources naturelles ? Un désastre ou le prochain sommet mondial sur le climat ... ?
INTRODUCTION
Surprise n°1 : l'affichage règlementaire du PC accordé.
Surprise n°2 : la nappe phréatique
Surprise n°3 : la date d'affichage fait débat
Surprise n°4 : Eradication des chênes centenaires
Surprise n° 5 : Surface construtible dépassée
Surprise n° 6 : Avis de l'Architecte-Conseil.