Contre les bûcherons de la forêt de Gastine,
Ronsard écrivait un poème qui s’opposait à leur cognée.
On n’est plus au 16ème siècle et Mar-Vivo
N’est pas Beaumont-la-Ronce, entre Tours et Vendôme.
Si l’on n’est guère épris de nature
Et qu’on n’a pas un cœur d’écorce,
On peut même penser qu’un arbre n’est pas un bosquet…
Mais sur un plan de permis de construire,
Transformer par surprise un chêne centenaire,
Géant noueux de douze mètres de haut,
En nain de cirque qu’on peut couper comme pour rire,
C’est lire de travers le conte du petit tailleur
Et prendre les géants pour des mouches.
Les promoteurs à qui l’on doit cette prouesse
De bête indifférence au monde végétal
Et à l’âme du quartier que tous les arbres font vivre,
N’ont pas seulement fait preuve d’insouciance légère,
Mais furent insensibles à l’avenir
De tout un environnement qui sera en souffrance :
Chêne et famille à feuilles et à branches débitées
Pour laisser le gris du béton flétrir ce qui était de la terre…
L’écosystème sera tué sur place
Achevé par une politique du laisser agir
Scandaleuse et aveugle, si ce n’est complice.
Quelle moralité en tirer ?
Quand les services de Nathalie Bicais
Signent un projet qui défigure les abords des plages
Et blessent le cœur même de lieux préservés,
L’humain recule et tout le vert de la forêt de Gastine
Se met à saigner de nouveau.
Le vote ne pourra plus passer
Par une main qui coupe au lieu de sauvegarder.
INTRODUCTION
Surprise n°1 : l'affichage règlementaire du PC accordé.
Surprise n°2 : la nappe phréatique
Surprise n°3 : la date d'affichage fait débat
Surprise n°4 : Eradication des chênes centenaires
Surprise n° 5 : Surface construtible dépassée